Pourquoiles extraterrestres ne se montrent-ils pas ? ; Le plus gros dĂ©bris spatial depuis 30 ans est tombĂ© sur Terre hier ! Et aussi : Les traces d'un impact gĂ©ant sur la Lune retrouvĂ©es dans Table des matiĂšres Est-ce que la Lune tombe sur la terre ? Quelle est l'utilitĂ© de la Lune ? Est-ce que la Lune peut exploser ? Quand la Lune va s'Ă©craser sur la Terre ? Quel sont les effet de la Lune sur la Terre ? Quand le soleil va exploser ? Quand Pourra-t-on vivre sur la Lune ? Pourquoi Peut-on dire qu'il y a une interaction entre le ressort et la trousse ? Pourquoi la Lune ne s'Ă©loigne pas de la terre ? Est-ce que la Lune tombe sur la terre ? Vous vous demandez peut-ĂȘtre pourquoi la Lune ne tombe pas sur Terre comme le ferait une pomme depuis un arbre. C'est parce que la Lune n'est jamais immobile elle est constamment en mouvement autour de la Terre. Sans la force de gravitĂ© de la Terre, la Lune se contenterait de flotter dans l'espace. Quelle est l'utilitĂ© de la Lune ? Les experts pensent qu'elle pourrait aussi avoir jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la formation de la vie il y a plus de 3,5 milliards d'annĂ©es. Il s'avĂšre que la lune n'est pas seulement un phare de lumiĂšre dans le ciel nocturne. Son existence est cruciale pour l'Ă©quilibre dĂ©licat qui rend la vie possible sur Terre. Est-ce que la Lune peut exploser ? L'absence d'atmosphĂšre autour de la Lune la rend vulnĂ©rable Ă  la chute de dĂ©bris rocheux de toutes sortes. Le 17 mars, une mĂ©tĂ©orite d'Ă  peine 40 centimĂštres a provoquĂ© l'explosion la plus forte jamais enregistrĂ©e sur notre satellite naturel. Quand la Lune va s'Ă©craser sur la Terre ? Une "oscillation" de l'orbite de la Lune dans les annĂ©es 2030 des consĂ©quences terribles sur Terre selon la Nasa. Toutes les 18,6 annĂ©es la Lune entame un nouveau cycle, avec une trajectoire modifiĂ©e. Sa force gravitationnelle a un impact puissant sur les eaux de notre planĂšte. Quel sont les effet de la Lune sur la Terre ? C'est l'effet le plus connu de la lune le phĂ©nomĂšne des marĂ©es gĂ©nĂ©rĂ© par le pouvoir d'attraction qu'elle exerce sur la terre. Quand le soleil va exploser ? MĂȘme s'il ne va jamais vraiment exploser, le Soleil a bel et bien une espĂ©rance de vie limitĂ©e. Mais il a encore de belles annĂ©es devant lui
 ÂgĂ© de 4,6 milliards d'annĂ©es, il devrait briller durant encore 5 milliards d'annĂ©es. Tu n'as donc pas Ă  craindre d'ĂȘtre un jour privĂ©e de ses chauds rayons ! Quand Pourra-t-on vivre sur la Lune ? Cet avant poste lunaire inaugurerait le retour d'astronautes sur la Lune pour des missions allant de plusieurs jours Ă  une semaine et permettrait de prĂ©parer l'envoi d'astronautes sur Mars, objectif que l'agence amĂ©ricaine se fixe Ă  l'horizon 2030. Pourquoi Peut-on dire qu'il y a une interaction entre le ressort et la trousse ? Il y a bien une interaction entre les deux car le ressort empĂȘche la trousse de tomber et la trousse Ă©tire le ressort. Pourquoi la Lune ne s'Ă©loigne pas de la terre ? La lune ne tombe pas sur la terre Ă  cause de sa vitesse initiale. La rapiditĂ© avec laquelle elle tourne autour de la Terre lui donne une force dirigĂ©e vers l'extĂ©rieur, que l'on appelle force centrifuge. ... Les deux forces Ă©tants Ă©gales, la lune ne tombe pas sur la Terre ni ne s'Ă©loigne pas dans l'espace. CatĂ©gorie> Physique chimie et MathĂ©matique Pourquoi la Lune ne s’éloigne-t-elle pas de la Terre? PostĂ© par Magalie le 05/12/2016 Ă  23:14:35. Pourquoi la Lune ne s’éloigne-t-elle pas de la Terre? PostĂ© par camille le le 05/12/2016 Ă  23:18:15 . La lune ne s’éloigne pas de la terre car elle est soumise Ă  l’attraction terrestre. Pourquoi la Lune ne tombe pas ?Bonjour,J'ai regardĂ© le livre de l'espace de KIDIDOC, et je me suis demandĂ© pourquoi la Lune ne tombe pas sur la Terre ? Je pense peut-ĂȘtre que dans l'espace il n'y a pas d'air , alors la Lune flotte. Mais est-ce que c'est tout ? Re Pourquoi la Lune ne tombe pas ? par Etienne 2009-11-07, 1651Aha, en v'lĂ  une question qu'elle est bonne . Je vais essayer de t'Ă©clairer un le poids de la Lune, il est normal de penser que celle ci pourrait tomber sur nous...eh bien rassures toi, tu ne risque Lune tourne autour de la Terre comme tu le sais certainement dĂ©jĂ , et donc la force centrifuge exercĂ©e sur elle est Ă©quilibrĂ©e avec son Attaches un objet au bout d'une ficelle pas un truc fragile sinon papa va hurler, je te conseille un bout de bois pas trop lourd pour Ă©viter de blesser quelqu'un, et en tenant l'autre bout de la ficelle, tu tournes sur toi mĂȘme rapidement. Tu vas constater que le bout de bois est attirĂ© loin de toi, car si tu lĂąches la ficelle, il va partir au loin. Pour la Lune c'est pareil, sauf qu'il n'y a pas de ficelle, car la ficelle c'est le poids de la Lune, et la vitesse de rotation est pile la bonne pour qu'elle ne tombe pas, ni ne s'Ă©chappe au MESURE DE SÉCURITÉ FAIS CETTE EXPÉRIENCE DEHORS DANS UN ENDROIT que j'ai bien expliquĂ©, je n'ai pas trouvĂ© de schĂ©ma expliquant cela, si quelqu'un en a un, c'est l'occasion de le montrer..._________________LX 200 GPS 10", Sky-Watcher 150/750 sur Eq3, Canon EOS 1000D, LPI, que tout le matĂ©riel que ma profession me permet de tester... L'ignorance est la nuit de l'esprit, et cette nuit n'a ni lune ni Ă©toiles. proverbe chinois Re Pourquoi la Lune ne tombe pas ? par Walcho 2009-11-07, 1708Etienne a Ă©critpas un truc fragile sinon papa va hurler ... je crie si fort que ça ? En tout cas merci, je n'ai pas rĂ©ussi Ă  ĂȘtre aussi clair !Je suis sĂ»r que Maxime sera content de la rĂ©ponse ! ... en plus une rĂ©ponse de mon "chef" d'Astro ! Re Pourquoi la Lune ne tombe pas ? par Paul 2009-11-11, 1805DĂ©solĂ© Etienne de te contredire, je ne peux pas laisser passer cela. Je me bats depuis des annĂ©es avec mes Ă©lĂšves, la force centrifuge n'existe que dans un rĂ©fĂ©rentiel non GalilĂ©en, c'est Ă  dire un rĂ©fĂ©rentiel oĂč le principe d'inertie n'est pas vĂ©rifiĂ©. Rappelons le principe d'inertie tout corps persĂ©vĂšre dans son Ă©tat de repos ou de mouvement rectiligne uniforme en ligne droite et Ă  vitesse constante pour ceux qui n'utilisent pas toujours ce langage si la somme des forces qui s'exerce sur lui est l'occurrence, la Lune, si elle n'Ă©tait pas soumise Ă  l'attraction de la Terre, elle filerait tout droit Ă  vitesse constante. En prĂ©sence de l'attraction de la Terre et si elle n'avait pas de vitesse de rotation autour de la Terre, elle tomberait sur la Terre comme une pomme tombe de l'arbre. Par chance notre bonne Lune possĂšde une vitesse non nulle perpendiculaire Ă  la direction Terre Lune, elle "tombe" donc sur la Terre puisqu'une force centripĂšte et non centrifuge s'exerce en direction de la Terre qui n'est rien d'autre que le poids de la Lune mais elle la rate Ă  chaque fois on peut Ă©galement voir les douze travaux d'AstĂ©rix et voir la page oĂč ObĂ©lix envoie son javelot et revient aprĂšs avoir fait un tour autour de la Terre On dit que la Lune est satellisĂ©e. J'espĂšre que je ne vous ai pas causĂ© de migraine et que je ne vous ai pas endormi avec mes explications Re Pourquoi la Lune ne tombe pas ? par Onilink 2009-11-11, 1939J'ai aussi entendu dire que la Lune s'Ă©loignais chaque annĂ©e de 4cm j'avais vu ça dans un reportage vous en avez aussi entendu parler ??OnilinkastĂ©roĂŻdeMessages 12Date d'inscription 16/08/2009Age 32Localisation Breitenbach Re Pourquoi la Lune ne tombe pas ? par Paul 2009-11-11, 2135voila ce que j'ai trouvĂ© sur ce sujet sur un forum. Cela me semble distance Terre-Lune augmente de 3,8 cm par an... C'est ce que l'on peut mesurer depuis que des instruments ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s sur la Lune par les astronautes des diffĂ©rentes missions Apollo. Ainsi, grĂące Ă  eux, la distance Terre-Lune s'Ă©value aujourd'hui avec prĂ©cision. Cet Ă©loignement inexorable de la Lune n'est pas dictĂ© par le hasard, bien au contraire c'est l'une des consĂ©quences du mĂ©canisme qui rĂ©git les mouvements du couple Lune s'Ă©loigne de nous, c'est un fait. Si, aujourd'hui, elle se trouve en moyenne Ă  384 000 km, soit 17 000 km de moins ! Les donnĂ©es manquent pour estimer avec prĂ©cision la distance qui la sĂ©parait de la Terre quand elle s'est formĂ©e, il y a quelque 4,5 milliards d'annĂ©es, mais on sait que les deux astres devaient alors ĂȘtre extrĂȘmement revanche, il n'y a pas de doutes quant Ă  la vitesse actuelle de fuite de notre satellite naturel. Elle avait dĂ©jĂ  se rythme dans l'antiquitĂ©. C'est ce qu'attestent les calculs faits par les astronomes contemporains Ă  partir de trĂšs anciennes observations d'Ă©clipses de soleil en Chine et Ă  est la raison de cette inexorable Ă©chappĂ©e ? Tout dĂ©coule des lois qui garantissent la stabilitĂ© du mouvement du couple Terre-Lune. La Lune force en quelque sorte notre planĂšte sur laquelle elle "pĂšse" d'une certaine maniĂšre Ă  ralentir sa rotation sur elle-mĂȘme, comme si la Terre subissait l'effet d'un frein. Mais rĂ©ciproquement, en ralentissant, la Terre oblige la Lune Ă  s'Ă©loigner. Il faut imaginer que la Lune et sa planĂšte la Terre sont reliĂ©es par une sorte de fil invisible la force d'attraction gravitationnelle qu'elles exercent l'une sur l'autre et qui les rend la pĂ©riode de rĂ©volution de la Lune autour de la Terre est chevillĂ©e Ă  la pĂ©riode de rotation de la Terre elle-mĂȘme. Donc, si la Terre met plus de temps a effectuer un tout sur elle-mĂȘme, la Lune doit, elle aussi, allonger sa pĂ©riode de rĂ©volution afin de rester les lois du mouvement disent qu'il y a alors deux options possibles pour arriver Ă  ce rĂ©sultat soit la Lune ralentit son mouvement, soit elle allonge sa trajectoire. C'est la seconde option qui a Ă©tĂ©, en quelque sorte, retenue la Lune s'Ă©loigne de la Terre afin de mettre plus de temps Ă  boucler un tour autour de cette derniĂšre, tout en conservant la mĂȘme vitesse. Re Pourquoi la Lune ne tombe pas ? par Etienne 2009-11-12, 1137Paul, tu ne me contredis point, tu corriges simplement mon langage simplifiĂ©. Je suis heureux de voir que tu t'es permis le ralentissement de la vitesse de rotation de la Terre, il semble que le "frein" dont tu parles, n'est autre que le cumul des forces de "frictions" de la matiĂšre eau, terre, et atmosphĂšre qui est dĂ©placĂ©e par les marĂ©es. Il semblerai Ă©galement que ce soit cette mĂȘme cause qui ai poussĂ© la Lune Ă  avoir une vitesse de rotation sur elle-mĂȘme synchrone avec sa vitesse de rotation autour de la Terre. Me trompe-je ?_________________LX 200 GPS 10", Sky-Watcher 150/750 sur Eq3, Canon EOS 1000D, LPI, que tout le matĂ©riel que ma profession me permet de tester... L'ignorance est la nuit de l'esprit, et cette nuit n'a ni lune ni Ă©toiles. proverbe chinois Re Pourquoi la Lune ne tombe pas ? par jmd 2009-11-15, 0149Bon, Ă©lĂšve Etienne, allez au coin ! Il n'y a pas de "langage simplifiĂ©" qui tienne, vous serez collĂ© mercredi. Na ! Re Pourquoi la Lune ne tombe pas ? par Walcho 2009-11-16, 0726VoilĂ  un dĂ©bat animĂ© ! Bon, j'ai du traduire en plus court les rĂ©ponses un peu longues pour Max, mais voilĂ  qui est aussi intĂ©ressant pour les petits que pour les si je comprends bien et pour rĂ©sumer, il n'y a aucune chance que la Lune tombe sur la Terre puisqu'elle a une vitesse propre. Et ce qui la maintien prĂšs de nous c'est ce fameux fil reprĂ©sentant l'attraction terrestre dont Etienne juste ? Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Vousvous demandez peut-ĂȘtre pourquoi la Lune ne tombe pas sur Terre comme le ferait une pomme depuis un arbre. C’est parce que la Lune n’est jamais immobile : elle est constamment en mouvement autour de la Terre. La gravitĂ© agit sur tout les corps. Ce qui fait que la Lune ne tombe pas, c'est qu'elle a une vitesse propre qui est suffisante pour se dĂ©placer avant de s'Ă©craser sur la pour un instant que la Lune n'Ă©tait pas attirĂ©e par la Terre. Que se passerait-il? Et bien, elle se dĂ©placerait en ligne droite et quitterait bien vite le voisinage terrestre. Maintenant, puisque la gravitĂ© agit, la Lune se dĂ©place quand mĂȘme, mais la gravitĂ© dĂ©vie lĂ©gĂšrement sa direction, ce qui fait courber sa trajectoire. A chaque instant, la gravitĂ© courbe un peu plus sa trajectoire, jusqu'Ă  ce qu'Ă  la fin elle dĂ©crive un qu'en est-il pour les corps terrestres? Prenons une balle, par exemple. Lorsque tu la lĂąches, elle tombe vers le bas. Si tu la lances au loin, elle dĂ©crira une trajectoire courbe, et la courbure sera plus grande si tu la lances plus fort. Imagines que tu puisses lancer la balle assez fort pour que le rayon de courbure soit le mĂȘme que celui de la Terre ainsi, la balle serait toujours attirĂ©e par le sol, mais elle ne tomberait jamais et finirait par dĂ©crire un cercle autour de la Terre. C'est ainsi qu'on met les satellites en orbite.
ï»żLaviolence de l’impact devrait former un cratĂšre d’environ 19 mĂštres de diamĂštre. Mais le crash aura lieu sur la face cachĂ©e de la Lune, ce qui signifie qu’il ne sera pas visible depuis

Le premier phénomène physique auquel les êtres humains sont confrontés est celui de la gravitation. C’est le phénomène que le jeune enfant observe en laissant tomber, inlassablement, son gobelet du haut de sa chaise. Il ne suffit cependant pas d’observer pour pouvoir expliquer et le chemin de l’expérimentation à la théorie peut être long et difficile, car souvent l’intuition ne suffit pas. Aristote ~385 Ă  ~382 La cosmologie d’Aristote La première théorie visant à expliquer la chute des corps est due au philosophe grec Aristote. Pour celui-ci, l’univers est constitué de deux régions différentes subdivisées en sphères concentriques. Ce sont le monde sublunaire, qui s’étend du centre de la Terre à la sphère de la Lune, et le monde supra-lunaire, de la sphère de la Lune à celle des étoiles. Pour Aristote, les lois de la nature ne sont pas les mêmes dans ces deux régions. Le monde sublunaire est imparfait, le monde supra-lunaire est parfait et immuable. Le monde sublunaire Dans le monde sublunaire il y a deux sortes de mouvements la chute des corps, qu’Aristote qualifie de mouvement naturel, et le mouvement violent causé par une force extérieure comme le lancer d’un objet. Pour expliquer la chute des corps, Aristote semble avoir été inspiré par le mouvement des objets dans un liquide. En plaçant divers objets dans l’eau, on constate qu’il y en a qui flottent alors que d’autres coulent, certains plus rapidement que d’autres. En immergeant des objets, on remarque qu’une fois relâchés, les corps lourds restent au fond de l’eau alors que les plus légers remontent à la surface, certains plus rapidement que d’autres. Pour Aristote, la chute des corps dans l’air est un phénomène analogue qu’il explique en ayant recours aux quatre éléments d’Empédocle. Ces éléments sont, du plus léger au plus lourd, le feu, l’air, l’eau et la terre. Ces quatre éléments sont présents dans chaque corps mais en proportions différentes. Aristote explique que chaque corps tend à occuper la place naturelle de son élément dominant. Cette tendance est d’autant plus grande que la proportion de l’élément dominant est importante. Ainsi, plus un corps est lourd c’est-à-dire comporte une grande proportion de l’élément terre, plus il tombe rapidement car sa tendance à occuper son emplacement naturel est forte. Plus un corps comporte une grande proportion de l’élément feu, plus il s’élève rapidement. Cette propension est facile à constater lorsqu’on observe un feu on voit bien que les flammes s’élèvent et, tout corps contenant une forte proportion de cet élément fera de même. Dans cette région intérieure de l’univers, des perturbations interviennent souvent, mais lorsque la cause de ces perturbations prend fin le mouvement du corps est à nouveau régi par les lois naturelles. Par exemple, en lançant un objet dans les airs, on lui imprime un mouvement violent, contre nature. Lorsque la cause de ce mouvement violent prend fin, cet objet tend à reprendre sa place naturelle. Dans la conception aristotélicienne de la chute des corps, le vide n’est pas concevable. Comme dans l’eau, le mouvement requiert la présence de corps en interaction et la vitesse du mouvement dépend de la composition de ces corps. L’impossibilité du vide force donc Aristote à ajouter un cinquième élément à ceux d’Empédocle. Ce cinquième élément, appelé éther ou quintessence, est présent dans le monde supra-lunaire et comble l’espace entre les planètes et les étoiles. Le monde supra-lunaire La région la plus externe est le monde supra-lunaire, qui s’étend de la sphère de la Lune à la sphère des étoiles fixes. Dans cette région, les corps sont parfaits et immuables. D’un point de vue géométrique, la sphère est le corps le plus parfait. Les corps célestes sont donc sphériques et leur mouve- ment ne peut être décrit que par des sphères en rotation. La théorie d’Aristote sur le monde supra-lunaire s’inspire de la théorie d’Eudoxe pour expliquer le mouvement des planètes. Depuis longtemps, les savants avaient constaté que sept objets célestes se déplaçaient sur un fond d’étoiles fixes. Ces objets mobiles appelés planètes vagabonds en grec sont le Soleil et la Lune, ainsi que les planètes connues à l’époque Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. À l’exception de Mars qui, parfois, semble ralentir et même se déplacer en sens inverse durant quelques semaines, on avait observé que les planètes se déplacent d’ouest en est. Eudoxe, né en ~408, a tenté d’expliquer ces phénomènes en proposant un modèle dans lequel la Terre est fixe et les planètes sont situées sur un ensemble de sphères transparentes, homocentriques et interreliées qui tournent à différentes vitesses constantes autour de la Terre. Quant aux étoiles, elles étaient fixées à la sphère la plus extérieure. La théorie d’Aristote sur la chute des corps présentait des failles majeures, mais en l’absence d’une meilleure explication du mouvement, elle fut adoptée pendant près de 2000 ans. GalilĂ©e 1564-1642 La chute des corps selon Galilée La théorie aristotélicienne du mouvement est une théorie spéculative », c’est-à-dire un ensemble d’hypothèses échafaudées à partir d’une observation superficielle et qui ne sont pas vérifiables expérimentalement. On doit à Galilée 1564-1642 la première démarche pour établir expérimentalement une description de la chute des corps. Plusieurs des objections soulevées à l’encontre du modèle héliocentrique de Nicolas Copernic 1473-1543 découlaient de l’incompatibilité de ce modèle et de la théorie du mouvement d’Aristote. Galilée a compris qu’il fallait développer une autre théorie du mouvement pour que le modèle héliocentrique puisse être adopté. Il montre d’abord, en adoptant un raisonnement par l’absurde, que l’explication d’Aristote n’est pas valide Si les corps lourds tombent plus vite que les corps légers, en attachant ensemble un corps léger et un corps lourd, le plus léger des deux ralentira le corps lourd et l’assemblage doit tomber moins vite que le plus lourd des deux corps. Cependant, une fois attachés ensemble, ils forment un nouveau corps plus lourd que le plus lourd des deux. Ce nouveau corps doit donc tomber plus vite que le plus lourd des deux. Ce qui est une contradiction. Par conséquent, tous les corps doivent tomber à la même vitesse. Du pendule à l’inertie Galilée s’est intéressé aux phénomènes que les aristotéliciens ne pouvaient expliquer à l’aide de leur théorie du mouvement, entre autres, le mouvement du pendule. Avec la théorie d’Aristote, il est facile de comprendre que le corps lourd suspendu au bout de la corde va descendre pour retrouver sa place naturelle. Une fois qu’il l’a atteinte, pourquoi remonte-t-il? Ne serait-il pas naturel qu’il demeure suspendu au point le plus bas de la trajectoire ? En étudiant le mouvement des pendules Galilée utilise divers montages dans lesquels le mouvement s’apparente à celui du pendule. En modifiant le dispositif, il constate que la bille remonte à peu près à la même hauteur d’où elle a été lancée, même en diminuant la pente et en allongeant le parcours de la remontée. La bille perd graduellement de la vitesse dans la remontée et, en l’absence de frottement, la hauteur atteinte devrait être exactement celle d’où la bille est partie. Que va-t-il se passer s’il n’y a pas de remontée et que la partie de droite du dispositif demeure horizontale? Par un passage à la limite, Galilée conclut que la bille devrait rouler indéfiniment à vitesse constante. Le mouvement continue donc sans qu’aucune force n’agisse pour le maintenir. Cette conclusion sera reprise par Isaac Newton qui en fit sa première loi du mouvement appelée principe d’inertie. Pour Aristote, l’état naturel d’un corps, c’est le repos et une force doit s’exercer pour qu’un objet puisse quitter cet état. Avec les expériences de Galilée sur les pendules, il faut abandonner cette idée. Le déplacement en mouvement rectiligne à vitesse constante ne nécessite pas l’intervention d’une force qui le maintiendrait en mouvement. Il n’y a plus de différence qualitative entre repos et mouvement. La chute des corps La chute d’un corps est trop rapide pour qu’il soit facile d’en prendre des mesures. Pour procéder à une étude quantitative de ce mouvement, il faut pouvoir le ralentir. Galilée s’est servi du plan incliné pour établir un lien entre le temps et la distance parcourue. Laissons-le relater l’expérience On utilise un plan incliné de 1 coudée1 environ, large d’une demi-coudée et épais de trois doigts, dans lequel a été creusé un canal parfaitement rectiligne d’une largeur à peine supérieure à un doigt, à l’intérieur duquel peut glisser une boule de bronze très dure, parfaitement arrondie et polie. Pour diminuer le frottement, on a garni le canal d’une feuille de parchemin bien lustrée. Intervalles de temps et distances Galilée mesure la distance que la bille parcourt dans un premier intervalle de temps et constate que durant le deuxième intervalle, elle parcourt trois fois cette longueur. Durant le troisième intervalle, elle parcourt cinq fois cette longueur. Durant le quatrième intervalle, elle parcourt sept fois cette longueur et ainsi de suite. Il considère les sommes partielles des distances parcourues. Après une unité de temps, une unité de distance. Après deux unités de temps, quatre unités de distance. Après trois unités de temps, neuf unités de distance. Après quatre unités de temps, seize unités de distance. Il constate alors que les distances parcourues par un corps en chute libre sont proportionnelles au carré des temps2, \[\frac{d_2}{d_1} = \frac{t_{2}^{2}}{t_{1}^{2}}.\] En écriture moderne, \d=ct^2.\ Composition des mouvements Galilée a aussi réalisé des expériences sur la composition des mouvements en installant un plan incliné sur une table. Ce plan incliné était muni d’un déflecteur, pour que le mouvement de la bille soit horizontal en quittant le bord de la table. Avec ce dispositif, en choisissant de quelle hauteur il laissait partir la bille, il contrôlait la vitesse horizontale de celle-ci lorsqu’elle quittait le déflecteur. En faisant l’hypothèse que la trajectoire de la bille est une parabole, il pouvait alors prévoir le point d’impact et calculer la différence entre la valeur théorique et la valeur expérimentale. La figure suivante est une reproduction de la page de notes prises au cours de cette expérience. Sur cette page, Galilée représente sur une verticale les hauteurs de départ de a bille. Il indique également la distance des points d’impact observé et les distances attendues ainsi que les différences entre ces valeurs. C’est la première fois dans l’histoire qu’un tel rapport d’expérience est fait. Les notes de Galilée indiquent qu’il voulait comparer les résultats expérimentaux et les valeurs prédites par un modèle. Il a donc calculé les différences entre les distances prédites par le modèle et les valeurs expérimentales. Pour s’assurer que la courbe géométrique qui décrit le mieux la trajectoire d’un projectile est la parabole, Galilée dispose successivement un plan horizontal à différentes hauteurs et il enregistre, pour chacune d’elles, les points d’impact avec la plus grande précision possible. La reproduction de ses notes est donnée dans l’illustration ci-dessus. Il donne la description suivante d’une autre de ses expériences pour confirmer la forme géométrique de la trajectoire. Je prends une bille de bronze parfaitement ronde et pas plus grande qu’une noix, et je la lance sur un miroir de métal, tenu non pas perpendiculairement, mais un peu incliné, de telle façon que la bille puisse rouler sur sa surface, et je la presse légèrement dans son mouvement elle laisse alors la trace d’une ligne parabolique très précise et très nette, plus large ou plus étroite selon que l’angle de projection sera plus ou moins élevé. Ce qui d’ailleurs constitue une expérience évidente et sensible sur la forme parabolique du mouvement des projectiles. Grâce à ces expériences, Galilée fut en mesure d’affirmer qu’un projectile est en chute libre durant toute la durée du mouvement. La trajectoire du projectile est déviée de la ligne droite. Cependant, les distances entre la ligne droite et la trajectoire sont dans le rapport des carrés des temps. Par la notion de composition des mouvements, Galilée a montré que les objections à l’héliocentrisme qui se basaient sur la théorie du mouvement d’Aristote n’étaient pas recevables. Il s’est alors intéressé à la lunette et à l’observation des étoiles, des planètes et de la voie lactée. Isaac Newton1643-1727 Les lois du mouvement La formulation actuelle du principe d’inertie est donnée par Newton qui en fait la première de ses trois lois du mouvement. Première loi du mouvement Tout corps au repos ou en mouvement rectiligne uniforme demeure au repos ou en mouvement rectiligne uniforme tant et aussi longtemps qu’aucune force n’agit sur ce corps. Deuxième loi du mouvement L’accélération communiquée à un corps par une force est directement propor- tionnelle à l’intensité de la force et inversement proportionnelle à la masse du corps. Troisième loi du mouvement Toute force d’action s’accompagne d’une force de réaction d’égale intensité et de sens contraire. De la pomme à la Lune Le problème des trajectoires circulaires des planètes avait déjà fait l’objet de recherches de la part de René Descartes 1596-1650 et de Christiaan Huygens 1629-1695. Ceux-ci cherchaient à expliquer ce type de mouvement en ayant recours à une force centripète, dirigée vers le centre de la trajectoire, et à une force centrifuge, qui tend à éloigner du centre le corps en orbite. Les premières réflexions de Newton sur l’orbite lunaire prenaient également en compte une force centrifuge. Sa démarche a pris une orientation définitive lorsque Robert Hooke 1635-1703, vers la fin de 1679, a suggéré à Newton une nouvelle façon d’interpréter le mouvement le long d’une trajectoire courbe. Hooke considérait qu’il fallait plutôt décomposer la trajectoire d’une planète selon une composante inertielle, dont la direction est tangente à la courbe de la trajectoire, et une composante centripète. En considérant une force dirigée vers le centre, cette approche reconnaît toute l’importance du corps central. De plus, s’il y a une force attractive entre le Soleil et les planètes, celle-ci doit exister entre deux corps composés de matière comme la Terre et la Lune. En parvenant à cette conclusion, Newton consacre le rejet du modèle aristotélicien d’un univers constitué d’un monde sublunaire et d’un monde supra-lunaire régis par des lois distinctes. En adoptant l’intuition de Hooke, la question à laquelle Newton devait trouver réponse est la suivant Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur Terre comme le fait la pomme? Les travaux de Galilée sur la composition des mouvements à l’aide d’un plan incliné muni d’un déflecteur avaient permis de comprendre que la trajectoire d’un projectile peut être considéré comme la composition de deux mouvements. L’hypothèse de Hooke soulève une question Peut-on concilier la loi de la chute des corps de Galilée avec le fait que la Lune ne s’écrase pas sur Terre? Pour répondre à cette question, Newton donne l’exemple d’un boulet de canon. En tirant le boulet horizontalement d’une cer- taine hauteur, il suit une trajectoire parabolique mais prend le même temps pour toucher le sol que si on le laisse tomber à la verticale. Les mouvements, horizontal et vertical, se composent, le trajet parcouru est plus long, mais le temps nécessaire pour effectuer ce parcours est le même, il est indépendant de la vitesse initiale. Plus la vitesse initiale est importante, plus la distance parcourue par le boulet est grande. Puisque tous les corps tombent avec la même accélération, le temps requis pour tomber de cette hauteur est toujours le même indépendamment de la vitesse horizontale. Ce raisonnement est valide en considérant que la Terre est plate. Que se passe-t-il si on prend en compte la sphéricité de la Terre? Si la vitesse initiale est suffisamment grande, la Terre se dérobe sous le boule et le temps nécessaire pour toucher le sol n’est plus le même. Il augmente avec la vitesse initiale. En augmentant la vitesse initiale du boulet, le temps écoulé avant l’impact est plus grand à cause de la courbure de la Terre. Qu’advient-il si le boulet est tiré du sommet d’une haute montagne avec une vitesse très très grande? Dans un tel cas, la Terre se dérobe continuellement sous le boulet et celui-ci continue de tourner autour de la Terre. Newton en vient donc à la conclusion que la Lune, tout comme la pomme, tombe » vers la Terre. En considérant cette nouvelle approche, Newton a démontré les lois de Kepler sur le mouvement des planètes. Il restait une question à laquelle Newton n’a pas su répondre et qui a hanté les scientifiques de plusieurs générations. Comment la force d’attraction se transmet-elle entre deux corps qui ne sont pas en contact? Bernhard Riemann 1826-1866 Après avoir été initié par les mathématiciens Marcel Grossmann 1878-1936 et David Hilbert 1862-1943 aux travaux de Bernhard Riemann sur la géométrie des espaces courbes, Albert Einstein 1879-1955 a apporté une réponse à cette question en présentant sa théorie de relativité générale3. Einstein explique que la matière incurve l’espace-temps et cette courbure régit le déplacement des corps dans l’espace. PDF

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  • pourquoi la lune ne tombe pas sur la terre