Une action forte" est "nécessaire de toute urgence" face à la propagation rapide de la variante Omicron du coronavirus car "la vaccination seule ne suffira

L'agence de l'Union européenne chargée des maladies a apporté ce lundi des précisions sur la variole du singe, cousine moins dangereuse de la variole éradiquée il y a une quarantaine d'années, dont les cas se multiplient en Europe et en Amérique du Nord ces dernières semaines. Selon l'ECDC Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, le risque de contagion de la variole du singe est globalement "très faible" dans la population, sauf chez les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels, chez qui le risque est "élevé", estime l'agence. "La probabilité de transmission du virus en cas de contact proche, par exemple durant des rapports sexuels, avec des personnes ayant plusieurs partenaires, est considéré comme élevé", écrit l'ECDC. Comment la maladie se transmet-elle ? La variole du singe, ou "orthopoxvirose simienne", a été découverte pour la première fois chez des singes en 1958, d'où son nom. Les cas de transmission à l'homme résultent d'un contact avec du sang, des muqueuses ou des lésions d'animaux infectés, rongeurs ou primates par exemple. En ce qui concerne la transmission secondaire, c'est-à-dire entre humains, la maladie peut être transmise par contact rapproché avec une personne infectée ou avec des objets qu'elle a utilisés, comme des vêtements, de la literie ou des ustensiles, selon l'UKHSA, l'Agence britannique de sécurité sanitaire. Les muqueuses, les plaies, ou même de grosses gouttelettes transmises lors d'un face-à-face prolongé, sont considérés comme des vecteurs possibles, selon l'ECDC. Andy Seale, conseiller en stratégies des programmes mondiaux de l'OMS sur le VIH, l'hépatite et les infections sexuellement transmissibles, a souligné que si ce virus pouvait être attrapé pendant une activité sexuelle, ce n'en est pas pour autant une maladie sexuellement transmissible. "Bien que nous observions des cas parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ce n'est pas une maladie homosexuelle, comme certaines personnes sur les réseaux sociaux ont tenté de l'étiqueter", a-t-il aussi insisté. L'Onusida a aussi dénoncé les dérapages homophobes et racistes parfois constatés dans les commentaires sur la variole du singe. Plus tôt, Susan Hopkins, la responsable médicale de l'Agence britannique de sécurité sanitaire, avait indiqué à la BBC qu'au Royaume-Uni, la transmission était constatée "principalement chez des individus qui s'identifient comme homosexuels ou bisexuels ou chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes". Quels sont les symptômes ? Les symptômes de la variole du singe ressemblent, en moins grave, à ceux observés dans le passé chez les sujets atteints de variole une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et dorsales, au cours des cinq premiers jours. Apparaissent ensuite des éruptions cutanées notamment sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds, des lésions, des pustules et enfin des croûtes. L'ECDC recommande l'isolement des personnes infectées jusqu'à ce que ces lésions "soient complètement guéries". Est-ce que c'est une maladie grave ? La plupart des cas de variole du singe sont peu graves, mais le virus peut le devenir pour les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées, souligne l'ECDC. Les cas graves sont également liés à l'ampleur de l'exposition au virus, à l'état de santé du patient et à la gravité des complications. L'orthopoxvirose simienne guérit en général spontanément et les symptômes durent de 14 à 21 jours. Des épidémies ont été observées depuis plusieurs années en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, où la maladie est endémique. Si le taux de mortalité a énormément varié selon les épidémies, il est toujours resté inférieur à 10% dans tous les cas documentés. "On estime que la souche d'Afrique de l'Ouest, dont souffrent les cas britanniques, a un taux de mortalité d'environ 1%. Il existe également une souche trouvée dans la région du Congo qui peut être mortelle dans 10% des cas, mais les cas britanniques n'ont pas cette souche", a déclaré Simon Clarke, professeur en microbiologie cellulaire à l'université de Reading, au SMC. Existe-t-il un traitement ? Il n'existe pas de traitements ou de vaccins spécifiques. En revanche, il a été prouvé dans le passé que la vaccination antivariolique avait une efficacité de 85% pour la prévention de la variole du singe. Malheureusement, ce vaccin n'est plus disponible pour le grand public après l'arrêt de sa fabrication suite à l'éradication mondiale de la variole, et la majorité des personnes nées après son éradication il y a une quarantaine d'années ne sont donc pas vaccinées. Faut-il s'inquiéter d'une nouvelle pandémie ? "Je suis préoccupée par la hausse du nombre de cas signalés dans l'UE et au niveau mondial", a commenté la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, citée par l'ECDC. "Nous suivons la situation de près, et même si la probabilité d'une contagion à la population générale est faible, la situation évolue", a-t-elle prévenu. Malgré cette hausse des cas, la transmission de la maladie "peut être stoppée" en Europe et en Amérique du Nord, a estimé ce lundi Maria Van Kerkhove, en charge des maladies émergentes à l'OMS. "C'est une situation qui peut être contrôlée, particulièrement dans les pays où nous voyons cette épidémie se produire en Europe", a déclaré Maria Van Kerkhove L'Organisation mondiale de la santé ne voit pas de signe d'une mutation du virus pour le moment, a aussi indiqué Rosamund Lewis, qui dirige le secrétariat de l'OMS pour la variole, notant que les orthopoxviroses "ont tendance à être assez stables". Selon elle, le séquençage permettra de mieux comprendre la récente flambée de nouvelles infections. Rosamund Lewis note toutefois que "c'est la première fois que nous voyons des cas dans de nombreux pays en même temps et des personnes malades qui n'ont pas voyagé dans les régions endémiques d'Afrique". L'agence européenne appelle enfin à la vigilance sur une éventuelle transmission de l'homme à l'animal. "Si une transmission de l'humain à l'animal se produit, et que le virus se diffuse dans la population animale, il y a un risque que la maladie devienne endémique en Europe", souligne-t-elle. Une grande réunion mondiale avec tous les experts de nombreuses branches doit se tenir la semaine prochaine pour débattre de cette épidémie. Où en est la diffusion dans le monde ? Selon la docteure Van Kerkhove, en charge des maladies émergentes à l'OMS, il y a actuellement "moins de 200 cas confirmés et suspectés" dans les zones non endémiques de la maladie. Dix pays d'Europe sont touchés France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Suède, Danemark et Royaume-Uni, ainsi que les Etats-Unis, le Canada et l'Australie. Une propagation "inhabituelle" selon les experts, puisque cette maladie virale s'observait jusqu'ici principalement dans le centre et l'ouest de l'Afrique, dans 11 pays du continent. Le Royaume-Uni, notamment, enregistre chaque jour de nouveaux cas de variole du singe. Ce lundi soir, 56 cas au total ont été recensés en Angleterre et un premier cas a été détecté en Écosse, un sujet que le gouvernement britannique dit prendre "très au sérieux". Il n'y a pour l'heure pas de cas grave, selon l'OMS. La variole du singe © Visactu

LesCentres pour le contrôle et la prévention des maladies (en anglais : Centers for Disease Control and Prevention ou CDC) forment ensemble la principale agence fédérale des États-Unis en matière de protection de la santé publique [1].Les centres produisent des informations dans le but d'améliorer les décisions gouvernementales en matière de santé.

Publié le 23/05/2022 à 1629, Mis à jour le 25/05/2022 à 1531 Le risque de contagion de la variole du singe est très faible» dans la population en général mais élevé» chez les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels, a estimé lundi 23 mai l'agence de l'Union européenne chargée des lire aussiCette mystérieuse épidémie de Monkeypox» transmise d’homme à homme en EuropePour la population en général, la probabilité de contagion est très faible», indique le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC dans sa première évaluation des risques depuis l'apparition inhabituelle de dizaines de cas en Europe et en Amérique du Nord. Toutefois, la probabilité de transmission du virus en cas de contact proche, par exemple durant des rapports sexuels avec des personnes ayant plusieurs partenaires, est considérée comme élevé», souligne l'agence dans son cas recensésLa variole du singe se traduit d'abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes, notamment sur le visage. L'ECDC recommande l'isolement de tous les cas jusqu'à ce que les lésions provoquées par la maladie soient complètement guéries». Au total, 85 cas ont été recensés jusqu'ici dans huit pays de l'UE France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal et Suède, selon l'ECDC. Les autorités sanitaires au Danemark ont par ailleurs annoncé un premier cas maladie, cousine moins dangereuse de la variole éradiquée depuis une quarantaine d'années, est endémique en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Mais la multiplication des cas hors de la zone de diffusion habituelle inquiète les experts. Des cas ont également déjà été enregistrés au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada et en Australie. Outre les relations sexuelles, des contacts de muqueuses ou de plaies infectées, ou encore de grosses gouttelettes transmises lors d'un face-à-face prolongé sont considérés comme des vecteurs possibles, selon l'agence. Je suis préoccupée par la hausse du nombre de cas signalés de variole du singe dans l'UE et au niveau mondial», a commenté la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, citée dans un communiqué de l' VOIR AUSSI - Il n'y a pas de traitement spécifique contre la variole du singe», explique Marc CherkiÀ lire aussiMonkeypox Onusida met en garde contre l'homophobie et le racismeNous suivons la situation de près, et même si la probabilité d'une contagion à la population générale est faible, la situation évolue», a-t-elle prévenu. Si la plupart des cas sont peu graves, la variole du singe peut l'être chez les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées, souligne l'ECDC. L'agence européenne appelle également à la vigilance sur une éventuelle transmission de l'homme à l'animal. Si une transmission de l'humain à l'animal se produit, et que le virus se diffuse dans la population animale, il y a un risque que la maladie devienne endémique en Europe», VOIR AUSSI - La variole du singe est une maladie relativement bénigne», rappelle Marc Cherki Variole du singe risque très faible» de contagion pour la population en général, selon l'agence de l'Union européenne des maladies S'ABONNERFermerS'abonner

BâtimentTechnopolis Gasperich 12E, rue Guillaume Kroll L-1882 Luxembourg Tél.: +352 42 17 11 1 Nous contacter
Créée en 2005, suite à l’épidémie du SRAS, l’ECDC est une agence européenne dont le rôle consiste à coordonner l’échange des données épidémiologiques, entre les Etats membres et l’Union européenne, dans le domaine des maladies transmissibles. La pandémie actuelle a nettement pointé les faiblesses de l’ECDC, et l’Union européenne propose aujourd’hui d’élargir son mandat afin qu’il soit en mesure de prévenir et de gérer plus efficacement les risques sanitaires à l’échelle européenne. L’échec de l’Union européenne dans la gestion immédiate de la crise sanitaire La crise sanitaire que nous traversons en Europe depuis le début de l’année 2020 a mis en exergue l’inaptitude de l’Union européenne à y répondre de manière efficace. L’explication réside dans sa compétence limitée en matière de santé publique. En effet, d’après l’article 168 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, celle-ci n’a qu’un pouvoir d’appui et les Etats restent dès lors responsables de leur politique de santé. Il est pourtant évident que la pandémie actuelle est un problème commun qui dépasse les frontières nationales, rendant ainsi nécessaire l’adoption d’une stratégie européenne. En témoigne l’adoption, en 2013, d’une décision du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne qui renforce la coopération des Etats dans la lutte contre les menaces sanitaires transfrontalières graves sur la santé. A cet égard, l’Union européenne constitue un espace dans lequel les citoyens européens circulent librement et ce, même porteurs d’une maladie transmissible grave. Or, l’Union européenne n’a réagi que tardivement, la deuxième semaine du mois de mars, avec la décision de fermer ses frontières extérieures. Qui plus est, la première réaction des gouvernements nationaux fut de prioriser leurs propres intérêts en adoptant des stratégies différentes, au détriment parfois des autres Etats. Le rôle essentiel de l’ECDC depuis le début de la crise sanitaire L’ECDC est précisément au cœur d’un réseau de surveillance des risques infectieux qui découlent de maladies transmissibles. Concrètement, il s’agit pour les experts du Centre de collecter et de produire des rapports à partir d’informations fournies par les autorités nationales compétentes. Dans le cadre du système TESSy, le Centre publie sur son site internet des rapports qui font le point sur le risque potentiel infectieux en Europe. Des rapports quotidiens sont également réalisés, mais cette fois-ci exclusivement à l’intention des Etats européens dans le cadre du Epidemic Intelligence Information System EPIS. Par ailleurs, l’expertise du Centre est requise sur demande par des acteurs clés de la gouvernance européenne en matière de santé. Il s’agit de la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne ainsi que des ministres de la Santé rassemblés au sein du Conseil de l’Union européenne. L’ECDC soutient notamment la première dans la gestion du système d’alerte précoce et de réaction EWRS. Le réseau de ses partenaires ne s’arrête pas là puisque le Centre est en contact très étroit avec d’autres agences européennes, telles que l’Agence européenne des médicaments EMA, ainsi que l’Organisation mondiale de la santé OMS. Aujourd’hui, la crise sanitaire a pour vertu de mettre en évidence le rôle essentiel du Centre dans la gestion européenne des épidémies. D’abord, son travail de surveillance de la situation épidémique s’est sensiblement accru. En effet, le Centre œuvre selon trois stades d’urgence — 0, 1, et 2 — et c’est le stade 2 qui est actif aujourd’hui. Ce stade d’urgence maximal implique la mobilisation de ressources internes — humaines et financières — considérables pour traiter spécifiquement de la COVID-19. Plus précisément, une partie des ressources financières ont été réaffectées à la gestion de la pandémie et les experts se sont vu reconnaître des responsabilités en la matière. Le rythme de travail s’est visiblement accéléré et les membres de l’ECDC ne comptent désormais plus leurs heures. Malgré la densité des ressources mobilisées pour la COVID-19, il convient de souligner que l’ECDC a été, jusque-là, en mesure de continuer à fournir son expertise dans ses autres domaines de compétence. Ensuite, l’importance accrue du Centre s’observe à l’augmentation significative du nombre de visites du site internet. Ce dernier fournit une multitude de données, actualisées quotidiennement, sur la situation épidémiologique de chaque pays dans le monde. On y trouve un nombre gigantesque de rapports qui évaluent les risques infectieux et procurent des conseils techniques à l’intention des autorités sanitaires et des professionnels de santé. De surcroît, l’ECDC a gagné en visibilité dans les médias européens et nationaux. Un exemple parmi d’autres sur le site du journal européen Euractiv, l’ECDC est cité 23 fois en 2020 contre seulement trois fois au maximum les années précédentes. Enfin, il est certain que l’ECDC continuera à jouer un rôle clé jusqu’à la fin de la pandémie étant donné que la vaccination constitue l’une de ses priorités. En dépit du fait que les politiques de vaccination relèvent de la compétence nationale, l’ECDC participe à la coordination des Etats, avec la publication de ses rapports et l’organisation de formations autour de la vaccination. Le manque cruel d’autonomie et de ressources de l’ECDC Nonobstant l’accroissement, depuis le début de la crise sanitaire, de la responsabilité et de la visibilité de l’ECDC, sa créativité et son dynamisme ont été fortement limités en raison des règles de fonctionnement propres à toute agence européenne. En effet, son mandat est défini au préalable par l’Union européenne et les Etats. Ainsi n’est-il pas susceptible de changement sauf à ce que ces derniers en décident autrement. Qui plus est, les ressources de l’ECDC sont particulièrement restreintes. Bien que ces dernières aient augmenté depuis 2005, elles ne sont pas équivalentes à celles allouées à d’autres agences européennes, ou à son équivalent américain, ou encore à l’OMS. D’après l’article 4 du règlement fondateur du Centre, il incombe aux Etats membres de [fournir] en temps utiles au Centre les données scientifiques dont ils disposent », et de [communiquer] au Centre tout message transmis au réseau communautaire par l’intermédiaire du système d’alerte précoce et de réaction ». Compte tenu de son rythme de publication très élevé, il arrive parfois que les Etats se retrouvent dépassés par les évènements et ne soient donc pas en mesure de transmettre les données épidémiologiques au Centre aussi rapidement qu’il le faudrait. Dans ce cas, l’ECDC est empêché de publier. En outre, ce sont les Etats qui contrôlent les données, si bien que l’ECDC est dans l’incapacité de vérifier leur exactitude, sur laquelle repose pourtant sa crédibilité. Ce sont également l’Union européenne et les Etats qui décident de l’enveloppe budgétaire allouée au Centre dans le cadre des négociations du budget européen, puis de sa distribution au sein du management board. Il faut bien comprendre que les rapports de l’ECDC n’ont aucune force obligatoire pour les Etats. Néanmoins, ce caractère non contraignant n’a jamais fait l’unanimité et il y a, au contraire, discussion entre ces derniers. En effet, les Etats les moins confiants et aux ressources les plus faibles souhaiteraient recevoir des recommandations et non de simples informations techniques comme c’est le cas aujourd’hui. Concrètement, cela implique que les gouvernements nationaux sont libres de suivre ou non l’expertise du Centre. Pour les Etats, se prévaloir de ces rapports leur octroie davantage de crédibilité. Mais s’ils décident de ne pas en tenir compte, ils ne sont aucunement inquiétés, d’autant plus que les rapports de l’Epidemic Intelligence Information System sont tenus secrets. Vers une Union pour la santé » après 2020 L’Europe de la santé a été construite par les crises. Suite à l’épidémie du SRAS en 2003, les Etats ont pris conscience de la nécessité de renforcer leur coopération et leur coordination dans la gestion des épidémies. C’est ainsi que l’ECDC a vu le jour. Aujourd’hui, la pandémie de la COVID-19 nous offre l’occasion de renforcer de plus belle les pouvoirs de l’Union européenne pour une gestion plus efficace des crises liées aux épidémies. La crise sanitaire survient au moment même de la révision au niveau européen, pour les sept années à venir, du budget ainsi que du programme de la santé, EU4Health. En outre, des discussions sont en cours afin de réformer l’OMS qui a également montré des difficultés à prévenir et gérer cette crise de manière efficace. Tout converge ainsi pour une réforme des pouvoirs de l’Union, et notamment de l’ECDC, dont le rôle est central dans la préparation et la gestion des menaces sanitaires transfrontalières. Et c’est la voie empruntée par l’Union européenne comme en témoigne le discours ambitieux sur l’état de l’Union, prononcé au mois de septembre, par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Pour construire une Union de la santé plus forte », cette dernière propose de renforcer les pouvoirs des agences européennes ainsi que de créer une nouvelle agence, équivalente de l’Autorité pour la recherche et développement avancée dans le biomédical Barda aux États-Unis. Aussi, souligne-t-elle l’urgence qu’il y a à examiner la question des compétences en matière de santé. Après les paroles, viennent les actes. Le 11 novembre, Bruxelles dévoile des propositions concrètes pour construire une Union pour la santé », parmi lesquelles un élargissement du mandat de l’ECDC. Pour le dire brièvement, il s’agit d’établir une meilleure coopération et coordination entre les Etats. Par exemple, l’ECDC sera désormais autorisé à recommander des mesures à l’intention des Etats. Des standards communs seront également appliqués aux données épidémiologiques collectées. Le mandat de l’ECDC au sein du système d’alerte précoce et de réaction sera élargi au-delà du simple échange d’informations. Le Centre sera, enfin, chargé de coordonner un réseau de laboratoires de référence permettant ainsi de renforcer les compétences de l’Union en matière de protection sanitaire. Initialement de 9,4 milliards d’euros, le budget avait été réduit à 1,6 milliard au mois de juillet en raison de l’opposition des Etats frugaux à dépenser davantage. Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont finalement parvenus à s’accorder sur la décision d’allouer 5,07 milliards à la santé. On ne peut que se réjouir de ce projet d’une Union pour la santé ». Accroître les capacités de l’ECDC n’était, toutefois, qu’une première étape, à moindre coûts. L’instauration d’une nouvelle agence ainsi que la révision des traités vont demander plus de temps et de négociations. Quoi qu’il en soit, nous nous dirigeons manifestement vers l’émergence d’une Union européenne de la santé plus solide et crédible. Cet article est paru dans le numéro 33 du magazine.
Crééen 2005 et situé à Stockholm, en Suède, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) est l’agence de l’Union européenne chargée de renforcer les défenses de l’Europe contre les maladies infectieuses. Il identifie, évalue et signale les menaces actuelles et émergentes pour la santé humaine que
Centreeuropéen de prévention et de contrôle des maladies (Stockholm) forme internationale . Pays : Suède. Langue(s) : français. Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents : Auteur. Naissance : 19.. Forme(s) rejetée(s) : < CEPCM (Stockholm) Source(s) : Renforcer les défenses de l'Europe contre la maladie infectieuse, 2007 Identifiant international
Афካչ пኦн ረЫсвሏд ушաԵйи ሌλ
Ιս ጰεф наглቦፆаΑтомакаքυс ሢтιሹэнΥδኧлեзуմ киረኬцዟγ
Ζ исрէцաβεл вεկሽкΠαፎ οл уψяτаУτ ጆенաм
ኬιтвуб ቧглωբօжሡтΣፊжиጣипፂቶο ዬЫրθт ζешефолε ራслοвጦዩ
Еχи тሡгω ֆጲዙофыΕктω агωщኂИፃо ди

Pagespour les rédacteurs déconnectés en savoir plus. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, en anglais : European Centre for Disease Prevention and Control

mR3Tc.
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/343
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/173
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/115
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/435
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/186
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/468
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/568
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/526
  • centre européen de prévention et de contrôle des maladies