Ça me connaĂźt » Jeudi 7 mai 2020·6 minutes Sur mon dernier panonceau, peu avant minuit : Jour anniversaire de la naissance de Freud : Entendons-nous que lorsque nous Ă©nonçons l'expression “ÇA ME InspirĂ©, Nicolas Sarkozy l’était visiblement lors de sa prestation tĂ©lĂ©visĂ©e du 27 octobre. InspirĂ© par Corneille et la cĂ©lĂšbre phrase de l’empereur Auguste Je suis maĂźtre de moi comme de l’univers ; je le suis, je veux l’ĂȘtre ». Car c’est bien en Auguste que, ce soir lĂ , Sarkozy nous apparut. MaĂźtre de l’univers, il voulait l’ĂȘtre, il le fut. Ne venait-il pas, secondĂ© par Angela Merkel, comme il nous l’annonça, de sauver l’euro, l’Europe et le monde ? Ne sera-t-il pas intronisĂ©, comme il nous l’affirma, en juste rĂ©compense de ses rudes batailles, lors du G20 qu’il prĂ©sidera les 3 et 4 Novembre Ă  Cannes ? MaĂźtre de lui-mĂȘme, il voulait l’ĂȘtre, il le fut. Fini les casses-toi pauv’con » ! Et pourtant la partie n’était pas gagnĂ©e d’avance, face aux questions que lui posait un duo, composĂ© d’un faux mĂ©chant et d’un vrai servile, qui avait rĂ©ussi Ă  faire perdre leur calme Ă  plus d’un tĂ©lĂ©spectateur. OubliĂ©s les bling-bling », la soirĂ©e au Fouquet’s, les sĂ©jours sur le yacht de BollorĂ©, le doublement de son salaire de PrĂ©sident, le luxueux avion prĂ©sidentiel le bureau derriĂšre lequel Nicolas Sarkozy Ă©tait assis ce soir lĂ  provenait, sans nul doute, de la plus proche brocante. A l’en croire, Nicolas n’était pas en campagne puisqu’il ne serait pas s’il l’était candidat avant janvier ou fĂ©vrier. Il Ă©tait lĂ  uniquement pour rendre des comptes aux Français aprĂšs le sommet de l’Euro. Mais quels comptes pouvaient-ils bien rendre sans avoir de mandat prĂ©cis du Parlement français comme celui qu’Angela Merkel tenait du Bundestag ? De quoi pouvait-il bien rendre compte aux Ă©lecteurs s’il n’avait d’autre mandat que celui qu’il tenait de lui-mĂȘme et des grandes banques françaises ? Un dĂ©bat politique sur le rĂŽle du Fonds europĂ©en de stabilitĂ© financiĂšre, sur celui de la BCE, sur la recapitalisation des banques, sur le montant de la dette grecque que les banques devaient effacer, faisait rage en Allemagne depuis des mois. L’absence de tout dĂ©bat sur ce thĂšme en France, a permis Ă  Sarkozy de rester extrĂȘmement Ă©vasif sur le contenu rĂ©el du plan adoptĂ© par le sommet de l’Euro et, au total, de ne pas rendre le moindre compte au peuple français, tout en affirmant le contraire. Le sommet de l’euro n’était plus qu’un prĂ©texte pour vanter les mĂ©rites du candidat Sarkozy. Avec des mots qui cherchaient Ă  masquer ses rĂ©elles intentions, Nicolas Sarkozy a avancĂ© quelques bribes de son futur programme Ă©lectoral. Les plans de rigueur allaient continuer mĂȘme s’il convenait de leur donner des noms plus doux ; l’ñge lĂ©gal de dĂ©part en retraite et le nombre d’annuitĂ©s de cotisation allaient encore augmenter pour satisfaire les agences de notation ; les taux de la TVA augmenteraient, eux-aussi, car si Sarkozy disait s’opposer Ă  une augmentation gĂ©nĂ©ralisĂ©e » de la TVA, il s’était surtout empressĂ© de ne pas se prononcer sur une augmentation des taux de TVA entre 5,5 % et 19,6 % Sarkozy n’est pas prĂ©sident de la Ve RĂ©publique depuis 4 ans, la droite n’est pas au pouvoir depuis 2002, Sarkozy n’a jamais Ă©tĂ© ministre de l’IntĂ©rieur ou de l’Economie, des Finances et de l’Industrie de Chirac. Il ne porte aucune responsabilitĂ© dans la crise financiĂšre, Ă©conomique, sociale et politique actuelle. La crise est, d’ailleurs, pour lui une figure Ă  Ă©clipse avec laquelle il a jouĂ© constamment lors de son intervention tĂ©lĂ©visĂ©e. La crise disparaissait quand son existence l’aurait amenĂ© Ă  reconnaitre que l’augmentation de la dette publique française entre 2008 et 2011 n’avait pas d’autre origine que le transfert des dettes privĂ©es celles des banques en particulier vers la dette publique pour tenter de sauver les banques et les actionnaires en faisant payer la facture de la crise au salariat. Il prĂ©fĂ©rait rĂ©pĂ©ter inlassablement la mĂȘme antienne si la dette publique augmente, c’est parce que l’État vit au dessus de ses moyens ». Ce qui n’expliquait en rien comment la dette publique avait fait un bond de 35 % en 4 ans. Il prĂ©fĂ©rait oublier au passage que c’était justement l’État qui fixait le montant de ses propres moyens et qu’en baissant les impĂŽts des riches et des sociĂ©tĂ©s, c’est la droite qui avait vidĂ© les caisses publiques. Il prĂ©fĂ©rait oublier qu’alors qu’il venait de proclamer que les caisses Ă©taient vides », la droite avait quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  trouver quelques centaines de milliards d’euros pour sauver les banques de la faillite, sans exiger d’elles la moindre contrepartie, prĂ©server les profits grĂące Ă  la prime Ă  la casse » et autres plans d’aide Ă  un patronat qui ne se gĂȘnait pas pour licencier Ă  tour de bras. La crise rĂ©apparaissait quand cela arrangeait Sarkozy et qu’il cherchait Ă  l’utiliser pour tenter de se dĂ©douaner de toute responsabilitĂ© dans le naufrage actuel Ce n’est pas moi, c’est la crise ! ». Comme si cette crise n’était pas celle de son monde, de son systĂšme, de ses amis du Fouquet’s, d’une Ă©conomie bĂątie sur un ocĂ©an de dettes qu’il a encouragĂ©, d’une bulle immobiliĂšre qu’il a largement contribuer Ă  gonfler, d’une finance dĂ©rĂ©glementĂ©e qu’il n’a jamais essayĂ© de rĂ©glementer mĂȘme aprĂšs la crise de 2007-2008 et ses promesses creuses de moralisation du capitalisme ». Comme si cette crise n’était pas celle de la rupture » vers un nĂ©olibĂ©ralisme encore plus dur dont se rĂ©clamait le candidat Sarkozy en 2007. Comme si cette crise n’était pas celle du Parti populaire europĂ©en dont l’UMP est l’un des fleurons qui dirige aujourd’hui deux gouvernements sur trois de l’Union europĂ©enne. Si l’Union europĂ©enne est en crise, c’est la faute de Chirac qui a fait entrer la GrĂšce dans l’Union europĂ©enne en 2001. Si la France est en crise, c’est la faute de Mitterrand et de sa retraite Ă  60 ans, de Lionel Jospin et de ses 35 heures. Sarkozy lui n’y est pour rien depuis 30 ans, il est dans l’opposition..... Je suis maĂźtre de moi comme de l'univers. Pierre Corneille Cinna, de Pierre Corneille (1606-1684), d'oĂč provient cette phrase, est une tragĂ©die Ă  sujet romain qui finit bien. Lesujet en est la clĂ©mence d'Auguste (sous-titre de la piĂšce) qui, s'appliquant aux conjurĂ©s (Cinna, Emilie, Maxime),provoque un revirement de la situation et convertit ceux-ci Ă  la cause Jesuis maĂźtre de moi comme de l'univers, Nous dit maĂźtre Corneille avec d'Auguste vers. Est-ce Ă  mettre en exergue ou bien tout Ă  la fin ? Car mettre ou ne pas mettre est dĂ©bat cornĂ©lien. En ces temps trĂšs techniques oĂč le mettre-Ă©talon N'est plus que longueur d'onde issue du gaz krypton, Il faut mettre aux poubelles un platine

IIIJe ne suis pas l?univers. En fait je ne suis pas Ă  distance de moi-mĂȘme, je ne suis pas Ă  proprement parler « mon propre maĂźtre », mais plutĂŽt il faut dire « je me maĂźtrise », tandis qu?il

Votrepanier est vide. Nos collections. Famille. Les mamans; Les papas; Les frĂšres et soeurs; Les grands-mĂšres L’homme est maĂźtre de ses actions mais non de ses envies car ce qu’il veut n’est rien d’autre que ce que son moi aveugle programmĂ© pour survivre veut. De mĂȘme qu’un programme informatique dans un ordinateur, la Nature a placĂ© en l’Homme, comme en chacune de ses crĂ©atures, un moi aveugle programmĂ© pour survivre et se reproduire et donc pour AlR0n2q.
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/585
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/155
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/5
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/328
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/365
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/66
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/162
  • w5dxxdkwwh.pages.dev/174
  • je suis maitre de moi comme de l univers