6 novembre 2020 EU Council bibliography gsclibrary Institutional affairs Economy & finance Migration EU Member States Les rĂ©sultats des Ă©lections europĂ©ennes de mai 2019 ont entraĂźnĂ© un renforcement du bloc nationaliste-identitaire au Parlement europĂ©en. Selon AnaĂŻs Voy-Gillis, le retour des nationalismes s'explique par diffĂ©rents facteurs tels que la crise financiĂšre et Ă©conomique de 2008, la crise migratoire qui a dĂ©butĂ© en 2015 et la crise de la reprĂ©sentativitĂ©. Ces crises ont contribuĂ© Ă un discours du dĂ©clin et du repli sur soi. Seul l'Ă©chelon national permettrait de conduire des politiques publiques et de protĂ©ger le citoyen contre la mondialisation et ses dangers. Le rejet de l'Ă©chelon supranational se traduit par une mĂ©fiance Ă l'Ă©gard des Ă©lites, jugĂ©es trop Ă©loignĂ©es des citoyens et responsables de l'abandon de la souverainetĂ© nationale au profit d'institutions internationales et de sociĂ©tĂ©s multinationales. Le premier objectif du livre d'AnaĂŻs Voy-Gillis consiste en un travail de dĂ©finition et de qualification des partis communĂ©ment dĂ©signĂ©s comme d'extrĂȘme-droite, de droite radicale, populistes etc. Tous ces partis semblent se rejoindre sur la question migratoire, mais divergent sur les questions Ă©conomiques. S'ils sont pour la plupart populistes, ils sont avant toute chose nationalistes, souverainistes et identitaires. C'est pourquoi l'autrice les qualifie de partis nationalistes-identitaires. Il s'agit ensuite d'entrer dans le dĂ©tail de ce qui unit et Ă©loigne les partis ainsi dĂ©signĂ©s. La question de l'immigration est d'abord analysĂ©e Ă travers la position de rejet caractĂ©ristique des pays d'Europe centrale et orientale. Ces pays connaissent une Ă©conomie ouverte, tournĂ©es vers l'exportation. Ils ne sont donc pas contre la mondialisation Ă©conomique, mais ils sont contre la mondialisation migratoire. De maniĂšre plus prononcĂ©e que dans les pays d'Europe occidentale, on y assiste Ă un rejet de la sociĂ©tĂ© multiculturelle, au nom de la prĂ©servation du patrimoine culturel et religieux europĂ©en. Le thĂšme central de la question migratoire induit par ailleurs une critique sĂ©vĂšre de l'espace Schengen, dont la permĂ©abilitĂ© nĂ©cessiterait le rĂ©tablissement des frontiĂšres intĂ©rieures, ainsi que de la directive des travailleurs dĂ©tachĂ©s. Si les partis nationalistes-identitaires adoptent diffĂ©rentes visions quant au rĂŽle de l'Union europĂ©enne, tous peuvent ĂȘtre qualifiĂ©s d'eurosceptiques. Ils ne rejettent pas forcĂ©ment l'Union europĂ©enne, mais veulent la remodeler, notamment en une "Europe des Nations" ou Ă travers le retour des monnaies nationales. Quant Ă l'Ă©conomie et l'Ă©cologie, il n'existe pas de consensus au sein des partis analysĂ©s dans ce livre. On peut toutefois noter une attention particuliĂšre portĂ©e aux thĂšmes de la stagnation Ă©conomique et sociale, de la dĂ©sindustrialisation, de la prĂ©carisation des emplois, ainsi qu'une attitude gĂ©nĂ©ralement sceptique par rapport au rĂ©chauffement climatique. La composition des groupes au Parlement europĂ©en suite aux Ă©lections de 2019 n'a pas donnĂ© lieu Ă la formation dâune grande coalition des souverainistes et nationalistes europĂ©ens. La question demeure de savoir si ces partis pourront un jour s'unir autour d'une stratĂ©gie commune. En effet, faute de victoire Ă©clatante des partis nationalistes-identitaires, c'est plutĂŽt l'imprĂ©gnation de leurs idĂ©es dans la sociĂ©tĂ© europĂ©enne qui frappe. Certains de leurs thĂšmes sont d'ailleurs repris par les partis traditionnels de droite. Comme il apparaĂźt impossible que l'Union europĂ©enne s'engage vers plus d'intĂ©gration, AnaĂŻs Voy-Gillis estime que deux solutions sont possibles soit la construction d'une Europe Ă plusieurs vitesses, soit une Europe des opportunitĂ©s. En prĂŽnant la seconde solution, les partis nationalistes-identitaires videront l'Europe de sa substance. De plus, ces partis ne veulent penser l'avenir que dans le clivage mondial-national. Ă travers cette bataille idĂ©ologique, ils se sont accaparĂ© la question de la nation. Les partis nationalistes-identitaires sont devenus la premiĂšre force d'opposition en Europe et ont rĂ©ussi Ă dĂ©trĂŽner la question sociale au profit de la question nationale. RĂ©digĂ© dans un langage accessible, avec de nombreuses notes et une bibliographie fournie, ce livre s'adresse Ă un large public. En plus de dresser un panorama du phĂ©nomĂšne nationaliste-identitaire, il est utile pour mieux comprendre la mutation de la droite europĂ©enne. Si l'Union europĂ©enne semble avoir parfois pris des dĂ©cisions dans un sens dĂ©fendu depuis des annĂ©es par les partis nationalistes par exemples sur les frontiĂšres, les relocalisations, rien ne permet d'affirmer que cela va servir ou desservir ces partis. Ă propos de l'autrice AnaĂŻs Voy-Gillis est docteure en gĂ©ographie de lâInstitut Français de GĂ©opolitique IFG. This review does not necessarily represent the positions, policies, or opinions of the Council of the European Union or the European Council. The Council library reading room is currently closed. The Info Desk remains open on line and will reply to queries by email from Monday to Friday, from to
La vie politique française rĂ©cente a Ă©tĂ© marquĂ©e par des tensions renouvelĂ©es autour du thĂšme europĂ©en. Le prĂ©sident-candidat Emmanuel Macron sâest posĂ© en hĂ©rault et en leader de lâUnion europĂ©enne UE, en jouant Ă la fois de la continuitĂ© de son engagement sur le sujet et de la fenĂȘtre dâopportunitĂ© communicationnelle offerte par la prĂ©sidence française du Conseil de lâUE. Ses opposants ont exprimĂ© Ă grand bruit des visions contrastĂ©es des fins et modalitĂ©s de lâintĂ©gration, sans aller pour autant jusquâĂ agiter la menace dâune rupture conduisant Ă un Frexit ». La dramatisation rhĂ©torique de lâenjeu nâa pas suffi Ă en faire un paramĂštre dĂ©cisif du choix des Ă©lecteurs et des coalitions partisanes. Ces ambivalences françaises sur lâEurope ne sont ni nouvelles ni si singuliĂšres. Les Français sont parmi les plus critiques des peuples europĂ©ens envers une UE jugĂ©e inefficace et distante sans que cela remette en cause leur soutien Ă son existence et Ă son renforcement. Cette adhĂ©sion diffuse et sĂ©lective Ă lâintĂ©gration se retrouve dans les autres Ătats membres. Une Ă©tude publiĂ©e dans la revue Nations and Nationalisms offre un Ă©clairage inĂ©dit en la matiĂšre Ă partir dâun sondage rĂ©alisĂ© sur un Ă©chantillon reprĂ©sentatif de la population dans huit pays. LâenquĂȘte analyse la perception de lâUE Ă travers ses symboles. LâintĂ©rĂȘt dâune telle approche par les symboles est dâobserver plus concrĂštement comment les individus se rĂ©fĂšrent Ă lâEurope dans leurs expĂ©riences du quotidien. Ă titre dâexemple, le drapeau europĂ©en est largement connu et visible dans lâespace public ; il sâinscrit dans diffĂ©rents contextes qui motivent une grande variĂ©tĂ© dâinterprĂ©tations ; enfin, il constitue un objet tangible quâon peut brandir, brĂ»ler, dessiner ou reproduire digitalement sur Internet ou les rĂ©seaux sociaux. Les rĂ©sultats de la recherche suggĂšrent lâexistence dâun europĂ©anisme banal », qui fait Ă©cho au nationalisme banal » dĂ©fini par les sociologues comme une identification non passionnĂ©e, ordinaire et profane Ă la nation et renforcĂ©e par lâimmersion quotidienne et inconsciente dans une culture, une langue et un univers symbolique communs. Lâ europĂ©anisme banal » demeure certes de basse intensitĂ© pour lâĂ©crasante majoritĂ© de la population. Il ne sâappuie pas sur les mĂȘmes processus de socialisation Ă la nation actifs dĂšs lâenfance â de la famille Ă lâĂ©cole en passant par les mĂ©dias â pour forger les loyautĂ©s politiques des individus. Il reste dĂ©pendent du contexte et des variables socio-Ă©conomiques les niveaux dâĂ©ducation, de revenu et dâinternationalisation demeurant discriminants. Pour autant, les rĂ©ponses des citoyens interrogĂ©s donnent Ă voir une accoutumance aux symboles de lâUE dont la prĂ©sence est routinisĂ©e dans leur sphĂšre dâexpĂ©rience. Lâexemple de lâeuro est Ă cet Ă©gard le plus flagrant. Il en rĂ©sulte une normalisation de ces symboles europĂ©ens au sens oĂč ils ne suscitent ni ardeur ni remise en cause particuliĂšres. LâUE en tant que niveau de pouvoir est prise comme un donnĂ©, davantage encore lorsquâelle emprunte les emblĂšmes familiers qui sont ceux dâun Ătat drapeau, monnaie, Ă un degrĂ© moindre hymne et devise que lorsquâelle se donne Ă voir Ă travers des rĂŽles politiques atypiques le prĂ©sident du Conseil europĂ©en » ou des lieux de pouvoir perçus comme Ă©trangers les capitales europĂ©ennes » Bruxelles et Strasbourg constituant les symboles les moins positifs. La sĂ©rie Parlement France TV illustre particuliĂšrement bien les situations parfois kafkaĂŻennes du parlement europĂ©en. Ce constat contredit les mises en garde contre lâaffichage dâun super-Ătat » europĂ©en qui concurrencerait les Ătats nationaux en leur ressemblant trop et susciterait la dĂ©fiance des citoyens. Une conflictualisation de lâenjeu europĂ©en rĂ©duite aux Ă©lites ? La relative indiffĂ©renciation par en bas des symboles europĂ©ens contraste avec leur politisation pĂ©riodique par en haut, lorsquâils deviennent objets de polĂ©mique Ă©lectorale. Cela questionne la reprĂ©sentativitĂ© sociale des luttes discursives entre Ă©lites Ă propos par exemple de la prĂ©sence du drapeau europĂ©en sous lâArc de Triomphe le 31 dĂ©cembre 2021. Parler dâ europĂ©anisme banal » ne revient pas Ă nier la conflictualisation de lâenjeu europĂ©en, qui sâinscrit dans celle des identitĂ©s en gĂ©nĂ©ral. Lâacceptation, souvent passive et par dĂ©faut, de lâarriĂšre-plan europĂ©en ne postule pas quâil fait consensus, mais quâil est entĂ©rinĂ© comme lâune des arĂšnes â et parfois lâun des enjeux â du dissensus. Ce dĂ©tour par les symboles rejoint le constat des autolimitations que sâimposent les forces politiques les plus critiques de lâintĂ©gration europĂ©enne, de lâextrĂȘme droite Ă lâextrĂȘme-gauche et la thĂšse de son incorporation et de son instrumentalisation dans les programmes et stratĂ©gies de chaque parti. Ainsi lors de lâĂ©lection prĂ©sidentielle française en 2022, la revendication dâune sortie explicite de lâUE ou de lâeuro a Ă©tĂ© remplacĂ©e par lâannonce dâune dĂ©sobĂ©issance ou dâune modification interne aux rĂšgles europĂ©ennes. Tout se passe comme si les contempteurs les plus acharnĂ©s de lâEurope nâĂ©taient eux-mĂȘmes pas exempts dâune forme dâ europĂ©anisme banal », mĂȘme sâils continuent Ă frapper dâanathĂšme ses emblĂšmes⊠ou Ă se les rĂ©approprier, ce qui marque une forme de reconnaissance. Prudence et instrumentalisation Au final, lâĂ©tude des perceptions de lâUE au prisme de ses symboles interroge la pertinence tant dâune prudence ils ne sont pas si fragiles que dâune instrumentalisation ils ne sont pas si puissants excessives dans les usages de ces derniers. En termes politiques, lâexistence dâun europĂ©anisme banal » nâest pas synonyme dâun consensus permissif donnant latitude aux Ă©lites de poursuivre une intĂ©gration supranationale en marge des circuits de la dĂ©mocratie reprĂ©sentative. Les citoyens ayant adoptĂ© lâusage de lâeuro nâacceptent pas nĂ©cessairement la politique dâaustĂ©ritĂ© qui lâaccompagne. LâadhĂ©sion aux symboles dâune Europe sans frontiĂšre nâexclut pas la dĂ©nonciation des effets prĂȘtĂ©s Ă cette derniĂšre en termes de migrations ou de concurrence dĂ©loyale des travailleurs dĂ©tachĂ©s sur le marchĂ© du travail. La politique nationale est lâobjet dâune fĂ©roce compĂ©tition pour en dĂ©finir les finalitĂ©s et les modalitĂ©s sans pour autant que son contenant la nation soit â sauf exceptions â mis en cause. De mĂȘme, la politique europĂ©enne semble aujourdâhui suffisamment enracinĂ©e pour ĂȘtre redevable du dĂ©bat dĂ©mocratique.
Depuisle 1 er janvier 2022, la France a pris la prĂ©sidence du Conseil de lâUnion europĂ©enne (PFUE) pour six mois, avec lâobjectif de dĂ©velopper « une Europe plus solidaire et plus souveraine ». Cette prĂ©sidence sera lâoccasion de porter les grandes orientations françaises en matiĂšre de recherche scientifique et dâinnovation (R&I), Ă lâĂ©chelle europĂ©enne. Il nây a pas de petites Ă©conomies les plus grosses fortunes se bĂątissent en faisant attention Ă tous les montants, petits comme grands. Ainsi, faire des Ă©conomies commence au plus petit endroit de notre budget la monnaie. Mais si lâaccumulation de petites piĂšces peut permettre dâĂ©pargner, câest surtout la possession de âpiĂšces de collectionâ qui permet Ă quiconque en possĂšde de sâenrichir. Bon nombre de piĂšces valent ainsi beaucoup plus que la valeur monĂ©taire quâelles affichent. Ces piĂšces, dites âraresâ, existent en petite quantitĂ© et sont donc peu nombreuses Ă circuler dans les divers Ă©changes. Or, comme vous le savez, plus un objet est rare, plus il vaut cher câest la loi de lâoffre et de la demande. Quelles sont les piĂšces de 2 euros les plus chĂšres ? Selon les chiffres de la Banque de France, les piĂšces de 2 euros sont celles qui circulent le plus dans le systĂšme Ă©conomique national en 2020, sur lâensemble des piĂšces Ă©mises soit une valeur de 3,78 milliards dâeuros au total, 52,3% Ă©taient des piĂšces de 2 euros. Certes, elles sont prĂ©sentes en grande quantitĂ© dans lâĂ©conomie française, mais certaines dâentre elles se font plus rares et donc plus chĂšres. Parmi elles, on trouve les piĂšces commĂ©moratives ces piĂšces sont tirĂ©es en petits exemplaires en lâhonneur de grandes cĂ©lĂ©brations nationales telles que les anniversaires de personnalitĂ©s publiques, dâĂ©vĂ©nements historiques etc. On trouve Ă©galement les piĂšces qui comportent des erreurs de fabrication. La valeur de ces piĂšces de collection peut parfois atteindre des dizaines de milliers dâeuros ! Alors regardez bien ce qui se trouve dans votre porte-monnaie avant de le dĂ©penser ! đ A lire Ă©galement Allocations familiales 2022 un nouveau montant pour les complĂ©ments familiaux Une mĂšre de famille a Ă©conomisĂ© 5000 euros avec la technique des enveloppes Une prime de 100 ⏠arrive cette semaine dans votre courrierSesouvenir de moi Non recommandĂ© sur les ordinateurs partagĂ©s. Connexion. Mot de passe oubliĂ© ? Ou connectez-vous avec lâun de ces services. Se connecter avec Facebook. Se connecter avec Google. Sâinscrire; FautĂ©s; Boutiques; Discussions. Je veux identifier ou estimer une monnaie; Je veux poser une question sur le forum; Plus . EvĂ©nements . J'ajoute un
PubliĂ© le 10 dĂ©c. 2021 Ă 1640Mis Ă jour le 2 fĂ©vr. 2022 Ă 1129Le 1er janvier 2022, la France a pris la prĂ©sidence du Conseil de l'Union europĂ©enne UE, assurĂ©e chaque semestre Ă tour de rĂŽle par les 27 Etats membres. Pour la 13e fois dans l'histoire de la construction europĂ©enne - et pour la premiĂšre fois depuis 2008 -, Paris organise et prĂ©side les rĂ©unions des ministres des Vingt-Sept, et reprĂ©sente le Conseil auprĂšs des deux autres institutions europĂ©ennes, avec pour objectif de faire avancer des dossiers Macron a dĂ©taillĂ© ses prioritĂ©s lors d'une confĂ©rence Ă l'ElysĂ©e le 9 dĂ©cembre. Son fil rouge la souverainetĂ© europĂ©enne. Le prĂ©sident souhaite notamment initier une rĂ©forme de l'espace Schengen avec un pilotage politique et un mĂ©canisme de soutien d'urgence en cas de crise Ă la frontiĂšre d'un Etat membre. PrioritĂ© sera aussi donnĂ©e Ă la directive sur le salaire minimum europĂ©en. Le chef de l'Etat a aussi plaidĂ© pour un "nouveau modĂšle de croissance et d'investissements" avec un cadre budgĂ©taire "repensĂ©" pour bĂątir des filiĂšres industrielles fortes et "concilier dĂ©veloppement Ă©conomique et ambition climatique".Le calendrier de cette prĂ©sidence de l'UE est inĂ©dit puisque lâĂ©lection prĂ©sidentielle se dĂ©roulera Ă mi-parcours. L'essentiel des rĂ©unions organisĂ©es en France et Ă Bruxelles devrait donc se dĂ©rouler entre janvier et mars, avant le dĂ©but de la campagne Ă©lectorale. Les milieux europĂ©ens attendent traditionnellement beaucoup d'une prĂ©sidence de la France, Etat fondateur de l'UE et moteur dans le dĂ©bat d'idĂ©es. Emmanuel Macron espĂšre, lui, faire de cette expĂ©rience une formidable tribune nos principaux articles sur la prĂ©sidence française de l'UE ci-dessousb34s399.